Dans L’Avare, l’argent est le nerf de la guerre. Il détermine les êtres, qu’ils soient vieux ou jeunes, riches ou sans le sou, avares ou prodigues, et s’insinue au cœur des rapports humains. Cette grande comédie créée en 1668 met en scène un univers où tout n’est que contrats, et où tout a un prix : manger, boire, se vêtir, aimer, ne pas mourir ; un monde où les sentiments filiaux sont sapés par le vice pathologique d’un homme qui n’est pas seulement avare, mais aussi convoiteux et paranoïaque. Et le viceaura le dernier mot. L’Avare, pièce morale ? La question mérite d’être posée.

Comment sont-ils arrivés à l'Hôtel des deux mondes ? Personne ne sait vraiment… ni quand ils pourront repartir, ni vers quelle destination. Dans ce lieu étrange, tout est possible, même les miracles. La hiérarchie sociale n’existe plus, les menteurs disent la vérité, les malades recouvrent la santé. L'énigmatique Docteur S., chargé d'accompagner leur séjour, ne fait que rendre plus mystérieuses les questions de ses hôtes. Un suspense poétique entre comédie et tragédie, entre rêve et réalité, entre la vie et la mort, entre l’âme et le coeur…

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